Les Chevaliers de Colomb
Maintenant au service de tous
13 septembre 2022
Au moment de sa fondation par l'abbé Michael J. McGivney en 1882 à New Haven, au Connecticut, la confrérie des Chevaliers de Colomb suivait le même principe fondamental qu’il suit aujourd’hui pour diriger ses activités : celui de se mettre au service de la veuve et de l’orphelin.
Le paysage sociétal à la fin du 19e siècle était certes bien différent qu’il l’est plus de vingt ans après le début du nouveau millénaire, mais cette façon qu’ont les Chevaliers de Colomb de voir la bienfaisance s’applique toujours, bien qu’elle ait un peu évolué en 140 ans. Auparavant, puisque l’espérance de vie des hommes était considérablement moindre que celle des femmes, il était beaucoup plus commun qu’il ne l’est aujourd’hui qu’un père de famille rende l’âme et laisse derrière lui une épouse et plusieurs enfants. Dans ces cas, la mission dont la confrérie des Chevaliers de Colomb investissait ses membres était de prendre en charge lesdits veuves et orphelins.
De nos jours, la fonction de bienfaisance de l’organisme est plus englobante et s’applique à tous les membres de la population qui se retrouvent en situation difficile. À Mirabel, ce sont les Chevaliers de Colomb de Saint-Janvier et de Saint-Augustin qui se chargent de cette tâche charitable. Comptant plus de 160 membres à Saint-Augustin et plus de 100 membres à Saint-Janvier, les deux conseils de l’organisme s'affairent à apporter de l’aide à quiconque en aurait besoin.
Les événements annuels majeurs par lesquels s’articule cette responsabilité sont les guignolées de Noël de chaque secteur pendant lesquelles des paniers et des cartes-cadeaux sont distribués à des centaines de familles mirabelloises. La grande majorité des fonds recueillis par les deux conseils pendant l’année sert à mettre sur pied ces guignolées et l’effort et le temps investis par les organisateurs sont impressionants. Entièrement bénévole, le travail des Chevaliers est tout simplement souligné par des remerciements qui font chaud au cœur. « Nos récompenses sont les sourires. C’est l’éclat dans les yeux de ceux qu’on aide qui nous pousse à faire ce que nous faisons », mentionne le Grand Chevalier du conseil de Saint-Janvier, M. Jean Williamson.
M. Réal Lemyre, Grand Chevalier du conseil de Saint-Augustin, abonde dans le même sens. « Très peu de choses sont plus gratifiantes que de savoir que nous faisons une différence, que nos actions peuvent affecter le quotidien de ceux qui en ont le plus besoin », explique-t-il.
Ce n’est pas uniquement la bienfaisance qui guide les Chevaliers de Colomb. Oui, le symbole de l’organisme mentionne la charité, mais il présente également le patriotisme, l’unité et la fraternité en tant que principes cardinaux au sein de l’organisme.
Cependant, la mission première demeure toujours la charité. Il ne s’agit pas toujours de grands événements comme la guignolée, il peut aussi s’agir de petits gestes pour illuminer la journée d’un autre et pour égayer son quotidien. Aussi petits ces gestes soient-ils, ils se doivent d’être posés et nous sommes tous en mesure de le faire. Lewis Carroll, le grand romancier britannique, avant même la fondation des Chevaliers de Colomb, avait articulé le mantra duquel ils semblent s’être inspirés pour donner une direction à leur fraternité : « L’un des secrets de la vie est que tous les gestes qui valent vraiment la peine d’être posés sont ceux nous faisons au service d’autrui. »
Chevaliers de Colomb de Saint-Janvier
514 799-1382
Chevaliers de Colomb de Saint-Augustin
514 464-4123
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